Toute la lumière que nous ne pouvons voirSur les pas de Marie-Laure ...
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©1 Vue Du Grand Be Saint Malo Simon Bourcier 7053|Simon Bourcier

Sur les pas de Marie-Laure …

Suivons les pas de l’héroïne Marie-Laure du roman « Toute la lumière que nous ne pouvons voir » écrit par l’Américain Anthony Doerr. Véritable phénomène d’édition aux États-Unis (prix Pulitzer 2015), salué par l’ensemble de la presse comme le meilleur roman de l’année !

Prêt à l'exploration ?!

Introduction

Août 1944 : Saint Malo au moment de la Seconde Guerre Mondiale, ultime point fort allemand sur la côte bretonne avant l’arrivée des Alliés. Dans la cité corsaire, on rencontre Marie-Laure, qui a quitté Paris pendant l’exode pour se réfugier chez son grand-oncle et Werner, membre de la Wehrmacht, orphelin et génie des transmissions électromagnétiques, seul rescapé de son régiment. Deux destins, deux vies différentes qui vont pourtant se rencontrer.

Bon à savoir !

Sur les pas de Marie-Laure, un circuit adapté du roman d’Anthony Doerr « Toute la lumière que nous ne pouvons voir », édité en 2014. En novembre 2023, sortie sur Netflix de l’adaptation en série.


1.

Chez son grand-oncle, 4 rue Vauborel

4 rue Vauborel (page 23): « Le 4 : pigeonnier délabré de son grand-oncle Etienne. Où elle vit depuis quatre ans. Où elle se trouve agenouillée au cinquième étage, seule, tandis qu’une escadrille de bombardiers américains fonce dans sa direction. »
Les Boches (page 177) : « […] Le rez-de-chaussée est le domaine de Madame Manec : propre, navigable, fourmillant toujours de visiteuses venues colporter des ragots dans la cuisine […] Onze marches en colimaçon mènent au premier étage, qui évoque une grandeur passée […] Au deuxième étage, encore plus de fouillis : cartons pleins de bocaux, de disques en métal, de scies rouillées ; […] Au troisième, il y a des piles partout, dans les pièces, les corridors et dans l’escalier […] L’immense bureau d’Etienne colonise tout le quatrième étage, alternativement profondément calme ou plein de voix, de musique, de grésillements. »

2.

Plage du Môle

1ère sortie depuis son arrivée à Intra-Muros.
Marie-Laure part avec Mme Manec découvrir la plage du Môle.
Les tournées (page 285) : « 22 pas jusqu’à l’intersection avec la rue d’Estrées. 40 de plus jusqu’au portillon. 9 marches à descendre et elle est sur le sable, et les 20 000 bruits de l’océan l’engloutissent. »

3.

Chemin vers la boulangerie – rue Robert Surcouf

L’armoire (page 377) : « 22 pas dans la rue Vauborel jusqu’à la rue d’Estrées. Puis à droite, et je compte 16 bouches d’égout. A gauche dans la rue Robert-Surcouf. Encore 9 bouches d’égout jusqu’à la boulangerie. »

4.

Chemin vers la grotte – chenil des chiens du Guet

Mai (page 467) : « Au croisement avec la rue d’Estrées, elle tourne non pas à gauche, vers la maison, mais à droite. 50 mètres jusqu’aux remparts, encore une centaine le long des murailles. »

5.

La Grotte

Grotte (page 309) : « Il les emmène dans ce qui semble être la rue du Boyer, mais pourrait être la rue Vincent-de-Gournay ou la rue des Hautes Salles. Ils arrivent au pied des remparts et tournent à droite, suivant un chemin que Marie-Laure n’avait  jamais emprunté. Ils descendent deux marches, passent sous un rideau de lierre […] La ruelle devient de plus en plus étroite, au point qu’il faut avancer en file indienne, entre les murailles resserrées. […] Pour autant qu’elle sache, c’est une grotte basse de plafond, d’environ quatre mètres de long sur deux de large, en forme de miche de pain. […] »

 

6.

Bastion de la Hollande

La fille (page 15) : « […] Voilà l’esplanade en haut des murs où quatre couleuvrines sont pointées vers le ciel. « Bastion de la Hollande », murmure-t-elle et ses doigts descendent quelques marches. « Rue des Cordiers. Rue Jacques-Cartier. » […] Ses doigts retournent à la flèche de la cathédrale. Vers la Porte de Dinan. »

Visiteur (page 518) : « […] Où allez-vous Caporal ? Au fort de la Cité d’Alet. On évacue. On tient toujours le château et le Bastion de la Hollande, mais pour le reste, tout le monde doit se retirer. »

7.

îlot du Grand Bé

Les tournées (page 285) : « […] Son plus grand plaisir, c’est de marcher jusqu’au bout de la plage à marée basse, de s’accroupir au pied d’un îlot appelé le Grand Bé, et de laisser ses doigts clapoter dans les mares. »

8.

Hôtel des Abeilles, rue de la Crosse

Werner, arrivé plus tard à Intra-Muros et logé à l’Hôtel des Abeilles (hôtel inventé par l’auteur).
Le garçon (page 17) : « Il n’y a pas si longtemps, l’hôtel des Abeilles était un établissement pimpant aux volets bleu vif, avec une partie brasserie où l’on pouvait déguster des huîtres servies sur de la glace pilée. [… ] Il y avait 21 chambres, avec vue sur la mer, et dans le salon une cheminée gigantesque. »

9.

Cathédrale Saint-Vincent

Au grenier (page 436) : « Pendant les quatre années que Marie-Laure a passées à Saint-Malo, les cloches de la cathédrale Saint-Vincent ont marqué les heures. Désormais, elles ne sonnent plus. »

10.

place Chateaubriand

Saint-Malo (page 585) : « […] Le lendemain matin, ils sont assis place Chateaubriand, là où de robustes bancs font face à des massifs de fleurs. »

11.

Fort National

Lieu d’emprisonnement pour les résistants.
Chiffres (page 497) : « […]On vérifiera les papiers de chacun et tout homme en âge de combattre, qui pourrait participer à la Résistance, sera interné au Fort National. »

12.

27 rue de Chartres

Abandon obligatoire (page 206) : « Les habitants doivent déposer tous les appareils récepteurs de TSF en leur possession. Les postes doivent être livrés au 27 rue de Chartres avant demain midi. Quiconque omettra de se conformer à cet ordre sera arrêté comme saboteur. »

13.

La Cité d’Alet

Saint-Malo (page 20) : « […] Mais pas ici. Pas cette dernière citadelle au bout du continent, cet ultime « point fort  » allemand sur la côte bretonne. […] Sous le fort de la Cité d’Alet qui s’élève sur sa pointe rocheuse, plus haut sur la Rance, face à la vieille cité, il y a une salle de pansements, des soutes à munition, et même un hôpital, du moins à ce qu’on dit. »

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